Il semblerait que la Recording Industry Association of America ne puisse rien faire contre Kazaa qui, rappelons le, draine près plus de 3 millions d'utilisateurs quotidiennement, soit près de 2 fois plus que Napster à son heure de gloire.

En fait, Kazaa est le fruit du travail de trois programmeurs Estoniens. Ils avaient pour mission de créer un tel programme pour le compte d’une société se trouvant dans les Pays-Bas. Puis, les droits furent vendus à une société aujourd’hui basée en Australie.

Ainsi, cette entreprise n’a rien d’illégale: le partage d'informations est légal et les informations en transite ne dépendent pas des voies qu'elles empruntent. Autrement dit, la RIAA ne peut que regarder tandis que les droits d’auteurs dans le monde entier en pâtissent… Ce n’est pas sans nous rappeler des souvenirs.

De plus, la RIAA a récemment perdu des affaires similaires en Estonie, ce qui ne présage rien de bon en ce qui la concerne pour l’affaire contre Kazaa dans les cours américaines.

L’avenir d’un, pour ne pas dire du plus grand logiciel de P2P n’est donc pas réellement menacé par une procédure en justice.